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Lapilli Films

Peu après l’explosion de l’usine AZF, j’ai rejoint le centre ville à pieds en emportant ma caméra. Nous étions alors encore dans le choc du 11 septembre. Cependant, mes images ne parlent pas le langage de l’actualité. Me déplaçant à pieds à travers les rues de plus en plus désertes et les rocades fermées, un sentiment de vide et d’absurdité a envahi ma caméra, ponctué par des instants de témoignages spontanés. Comment filmer la catastrophe sans en faire ni du sensationnel, ni de l’analyse ? Comment rendre cet “après”, ce sentiment de solitude, commun sans doute à tous les accidents ?