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Tugan Sokhiev, crescendo subito

de Sonia Paramo, Vladimir Kozlov


Les Films Figures Libres

Coproduction : Mezzo, TLT
Diffusion : Mezzo, France 2, TLT
Distribution : Europe Images International

Il y avait plusieurs raisons de réaliser un film sur Tugan Sokhiev : -il y a naturellement cette enfance en Ossétie du Nord, ou le jeune Tugan s’est partagé entre les jeux dans les forêts du Caucase et l’apprentissage précoce de la musique. Dès lors, ce fils d’ingénieur et de maîtresse d’école, a su qu’il ne reculerait devant rien pour arriver à devenir un musicien. Il a su endurer brimades et humiliations pour jouer, devenir le maître d’un orchestre et détenir ce pouvoir : faire d’un geste et d’une baguette, naître une œuvre, la faire vivre et la donner en partage au public. -puis il y a la découverte du don et le départ du jeune musicien vers la ville de Saint Pétersbourg, où, travailleur acharné, obsédé de beauté et de perfection il a fasciné tous les professeurs qui ont croisés sa route. -enfin il y a la reconnaissance du public et la vie trépidante du jeune chef sur les plus grandes places du monde : Paris, New York, Londres, Berlin…les musiciens, le public, les compositeurs qui l’ont côtoyé, on tous eu le sentiment d’avoir rencontré un génie. Mais il serait toutefois erroné de n’approcher le personnage de Sokhiev qu’à travers son parcours de chef d’orchestre. Cette vision quelque peu limitée ne rendrait pas justice à cet artiste et à la richesse de sa personnalité. Le parcours de Tugan est tumultueux et captivant, sa conception de la vie et de son métier sont les reflets de cette personnalité multi facettes. Aussi le principe de base du documentaire est de nous faire découvrir l’homme et aussi les aspects parfois râpeux de ce métier artistique.